Licensed under Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 de (Bundesarchiv, Bild 183-S50155 / CC-BY-SA 3.0).
Merci de l'améliorer ou d'en discuter sur sa page de discussion ! Vous pouvez préciser les sections à internationaliser en utilisant {{section à internationaliser}}.
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » (modifier l'article, comment ajouter mes sources ?).
Un autobus (ou bus par aphérèse), est un véhicule automobile de transport en commun de voyageurs en zone urbaine.
À Nantes, en 1826[1], Étienne Bureau, petit-fils d'armateur[2], imagine un véhicule pour transporter les employés entre les bureaux situés dans la rue Jean-Jacques-Rousseau et les entrepôts Salorges où se trouvent les services de la Douane.
Plus tard, son idée est reprise par Stanislas Baudry qui veut acheminer ses clients du centre-ville vers son établissement de bains. Son véhicule doit son nom à la boutique de chapelier « Omnes », située place du port au Vin (devenue place du Commerce), où stationnaient les véhicules. Le slogan sur la façade du marchand de chapeaux était un jeu de mot intégrant le nom du commerçant et un mot latin : « Omnes omnibus » (« Omnes pour tous »). C'est ainsi que les usagers de la ligne prennent l'habitude de dire : « Je prends (ou je vais à)... l'omnibus ! »
L'une relie la rue de Richebourg aux Salorges où se trouve l’entrepôt des Douanes, l'autre relie le pont de la Poissonnerie à la tour de Pirmil[5]...
En 1898, il est déjà interdit d'y embarquer des chiens, et l'on dit indifféremment bus ou omnibus[6].
À partir des années 1980, l'autobus est parfois remplacé par le tramway, ou le métro, sur les lignes à fort trafic de certaines grandes villes. Ces autres modes de transport ont un coût d'investissement élevé, mais une plus forte capacité modulable et un coût d'exploitation plus faible. Avec les trolleybus, ils sont, du fait de leur traction électrique, moins polluants et moins soumis aux crises pétrolières. Ce sont deux arguments les faisant préférer aux autobus en site propre à la manière du TVM.
Un autobus est affecté au transport urbain ou périurbain. Il est conçu pour effectuer des trajets moins longs que les autocars avec des arrêts fréquents. Sa vitesse est relativement faible. On y autorise la station debout. Il comporte plusieurs portes pour la montée et la descente des voyageurs. Il est généralement interdit sur voie autoroutière et ne peut pas toujours emprunter les rocades des grandes villes, exceptés s'ils s'y comportent comme les autres véhicules, à savoir s'abstenir de s'arrêter et de charger ou décharger des passagers.
Il est souvent à boîte de vitesses automatique. Les plus récents sont surbaissés pour faciliter la montée et la descente des passagers à mobilité réduite (handicapés, personnes âgées, personnes avec poussettes) ; ils peuvent s'incliner vers le trottoir et certains sont même munis d'une rampe rétractable allant jusqu'au sol.
Dans un autocar, les voyageurs sont tous obligatoirement assis. La directive 2003/20/CE du Parlement européen impose d'ailleurs l'usage des ceintures de sécurité dans les autocars qui en sont équipés (ceux qui en France ont été mis en circulation après le 1er octobre [7]1999[réf. souhaitée] pour les autocars de plus de 3,5t et en octobre 2001 pour les autocars de moins de 3,5t). Le Code de la route français a été modifié dans ce sens en juillet 2003.
Les autocars sont équipés de soutes dans lesquelles les passagers peuvent déposer leurs bagages encombrants. Ces soutes sont situées sous l'habitacle et, par conséquent, les autocars sont sensiblement plus hauts que les autobus. Pour les longues liaisons (souvent de nuit), certains autocars disposent de toilettes et de couchettes ou de sièges inclinables.
Les autobus les plus courants peuvent transporter environ cent personnes. La compagnie de bus norvégienne Oslo Public Transport, fait valoir dans une publicité, qu'un autobus équivaut à une file de voitures d'à peu près un kilomètre de long . (en retenant 1 mètre entre chaque voiture et une longueur moyenne de cinq mètres pour les automobiles)[8]. (remarque : Le covoiturage n'est pas pris en compte dans cette publicité).
Dans les années 1950-1960, chaque voiture de transports en commun devait indiquer de façon lisible, côté intérieur, son nombre de places assises et debout. Cette obligation a disparu depuis.
Certains autobus sont organisés en deux niveaux ou ponts : on parle dans ce cas d'impériale (bus à impériale de Londres, autocars de tourisme à impériale). L'intérêt est de disposer de plus de place dans un véhicule de même longueur et présentant presque la même manœuvrabilité. Cependant, la hauteur supplémentaire induite par cette organisation pose des problèmes de sécurité, des accidents graves étant survenus lors du passage sous des ouvrages d'art trop bas. Il impose un élagage (des arbres) plus grand et l'installation de l'escalier fait perdre une partie de l'avantage de capacité.
Un minibus est un véhicule de transport de passagers conçu pour transporter moins de personnes qu'un bus standard. On utilise ce terme pour les véhicules ayant une capacité de voyageurs comprise entre 8 et 30 sièges. Au-delà, on utilisera le terme de Midibus.
Un midibus est un véhicule de transport de passagers. Leur longueur oscille entre 8 mètres et 11 mètres. Il est prévu pour transporter entre 70 et 80 passagers, et donc pour des lignes urbaines à fréquentation moyenne ou faible ou circulant dans des rues étroites (centre-ville historique, etc.). Il s'agit d'autobus à gabarit réduit: Largeur inférieure à 2,55 m et longueur comprise entre 8 et 10 mètres.
Un bus à impériale est un bus à deux niveaux, dont l'étage supérieur peut être décapotable ou carrossé. Ces bus sont très répandus dans le monde entier soit pour utilisation touristique ou de transport en commun, mais cette dernière utilisation est moins courante. Le nom vient du fait que ce genre de bus est utilisé à Londres.
Pour les lignes urbaines à fort trafic, on utilise parfois des autobus articulés qui apportent un gain de capacité notable (jusqu'à 200 passagers). L'autobus articulé (autrement appelé bus accordéon) est un bus constitué de deux parties rigides reliées entre elles par un axe de pivotement. Il est généralement de conception sans étage et sa longueur varie de 17 à 20 mètres.
Un autobus bi-articulé (autrement appelé mégabus) est un bus constitué de trois parties rigides reliées entre elles par deux axes de pivotement. Cette disposition permet une plus grande capacité qu'un autobus articulé. Il est généralement de conception sans étage et sa longueur est en moyenne de 25–27 m.
On retrouve différents types de motorisation possibles pour les autobus :
Sources gouvenrementales[10]. |
Dès le , dans l’Union européenne, tout véhicule lourd immatriculé pour la première fois doit respecter la norme Euro 5, qui par rapport à la précédente (Euro 4 du ) diminue les seuils maximum d’émission d'oxydes d’azote (de 3,5 g/kWh à 2 g/kWh). Les seuils d'émissions d’hydrocarbure (0,46 g/kWh), de monoxyde de carbone (1,5 g/kWh) et de particules (0,02 g/kWh) sont inchangés.
Euro 6 est entrée en vigueur le et diminuera les émissions autorisées d'oxydes d'azote (–80 %) mais aussi d'hydrocarbures (–72 %) et de particules (–50 %), la norme pour le monoxyde de carbone restant inchangée, mais une nouvelle norme apparaît pour l'ammoniac (10 ppm).
Selon la Fédération nationale des transporteurs routiers (française), ces normes Euro, ont déjà permis de réduire de deux à trois fois les émissions polluantes du début des années 1990 : « en 20 ans la pollution des véhicules a chuté de 49 % pour l’oxyde d’azote, 61 % pour les particules, 64 % pour le monoxyde de carbone et 99 % pour le soufre », mais l'augmentation de la circulation et du nombre de véhicules a en partie limité les effets positifs de la norme en bilan net.
Le texte de base pour la règlementation du transport de voyageurs en France reste la Loi d'Orientation des Transports Intérieurs du 30 décembre 1982, dite LOTI, amendée par divers textes, dont le Code des Transports[11].
Un même permis de conduire est nécessaire pour les autobus et les autocars: le permis transports en commun (D en France)[12], obligatoire dès que le nombre de passagers potentiels du véhicule, conducteur compris, dépasse neuf personnes. En dessous de ce nombre, les dispositions légales applicables sont celles des véhicules de tourisme. Ce permis est valable pour tous les véhicules assimilés au transport de voyageurs. Dès le 19 janvier 2013 [13], un petit changement de catégories de permis se réalise. L'arrivée de la catégorie D1 (Véhicule de 16 places maximum + conducteur, de 8 mètres de long maximum) et D1E (Véhicule de 16 places maximum + conducteur, de 8 mètres de long maximum avec remorque de + 750 kg). Le permis D définit alors : « Véhicule de plus de 9 places ». Il faudra également noter le changement de l'âge du passage des permis. Il était auparavant de 21 ans, pour désormais 24 ans (21 ans par dérogation dans le cadre d'une formation professionnelle diplômante). En revanche, les catégories D1 et D1E sont elles accessibles dès 21 ans. Ces permis requiert tout d'abord le permis voiture (B) possible dès 18 ans.
Les conducteurs doivent également passer la FIMO (formation initiale minimale obligatoire). Un rappel (FCO ou formation continue obligatoire) a lieu tous les 5 ans[14].
Les conducteurs sont de plus soumis à de nombreuses règles sociales en ce qui concerne les temps de conduite et la durée du travail. Elles varient selon leur activité.
La réglementation sociale européenne s'applique aux conducteurs d'autocars ou d'autobus effectuant des lignes de plus de 50 km[15] avec :
À cela s'ajoute le décret no 2003-1242 sur la durée du travail dans le transport de personnes[16]:
Ce décret est applicable à l'ensemble des conducteurs du transport de personnes sauf les salariés des entreprises soumises à la convention collective des transports urbains.
Les autocars sont limités à une vitesse maximale de 90 km/h sur routes (100 km/h sur autoroutes s'ils disposent de l'ABS). Les autobus sont limités à 70 km/h hors agglomérations.
Pour les autobus articulés et bi-articulés, bien que leurs parties arrière se comportent comme une remorque, ceux-ci ne nécessitent pas le permis ED (Transport en Commun avec remorque de + de 750 kg) mais uniquement le permis D car la ou les remorques ne sont pas dissociable et l'ensemble est considéré comme un véhicule isolé. Souvent c'est même l'essieu de la remorque qui est l'essieu moteur et donc c'est la remorque qui "pousse" l'ensemble
Un chronotachygraphe analogique (ou disque dans le jargon du métier) enregistre en continu la vitesse du véhicule en fonction de l'heure, permettant aux forces de l'ordre de vérifier à la fois les temps de conduite, le respect des pauses et le respect des vitesses maximales autorisées. Il se présente sous forme d'un disque de carton, noir à l'origine, recouvert de paraffine, que le chauffeur insère sous le compteur de vitesse à sa prise de fonctions. Il ne peut l'en retirer qu'à la fin de son temps de conduite. Un seul disque est admis par 24 h sauf si en changeant de véhicule le disque n'est pas compatible avec l'autre chronotachygraphe.
Il n'est pas obligatoire que le car soit équipé d'un chronotachygraphe et donc, même si le véhicule en est équipé, de placer un disque à l'intérieur s'il s'agit de lignes régulières de moins de 50 km (cas des réseaux urbains notamment).
Depuis le 1er mai 2006, le chronotachygraphe numérique ou électronique a été mis en place. Il est obligatoire dans tous les nouveaux véhicules de plus de neuf places (conducteur compris) de transport en commun de personnes. Une carte à puce remplace le disque de « papier ». Elle est personnelle et appartient au conducteur (et non à l'employeur). Sa photo d'identité y figure. Elle a une durée de validité limitée à cinq ans. La carte à puce conserve en mémoire tous les trajets, les repos, les excès de vitesse… des 28 derniers jours. L'appareil, lui, conserve ces données pendant un an. Il existe quatre types de cartes à puce : carte conducteur, carte entreprise, carte ateliers (mécaniciens), carte contrôleurs (police, DRE, inspection du travail…).
Pour des trajets interurbains longs, deux chauffeurs (ou plus) peuvent — ou doivent au regard de la réglementation susvisée — se relayer, effectuant une rotation toutes les 4 h 30 par exemple pour optimiser le temps pendant lequel le véhicule roule. Chacun met un disque dans le tachygraphe ou une carte à puce.
Depuis le 1er septembre 2015, les autocars en service doivent être équipés de ceintures de sécurité. Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire pour le conducteurs ainsi que pour tous les passagers sous peine d'une amende de 135€. En revanche, les personnes de forte corpulence, en situation de handicap ou les femmes enceintes sont dispensées du port de la ceinture dont la longueur est inadaptée à leur morphologie[17]. Par ailleurs, depuis cette même date, l'Ethylotest Anti-Démarrage (EAD) devient désormais obligatoire pour l'ensemble des autocars en service[18].
This article uses material from the Wikipedia article "Autobus", which is released under the Creative Commons Attribution-Share-Alike License 3.0. There is a list of all authors in Wikipedia
Car, Truck,MotorBike, Bicycle, Engine, Racer, Bus