Dassault Mirage 2000 (13478 views - Transportation - Air Water Earth)
Le Mirage 2000 est un avion de chasse conçu par la société française Dassault Aviation à la fin des années 1970. Bien que la formule à aile delta fasse penser au Mirage III des années 1960 et que le Mirage 2000 soit de taille comparable, il s'agit en fait d'un avion entièrement nouveau, avec une surface alaire plus importante, naturellement instable pour améliorer sa manœuvrabilité et équipé de commandes de vol électriques. Mis en service en 1984, le Mirage 2000 est principalement utilisé par l'Armée de l'air française qui en a reçu 315 exemplaires, tandis que 286 autres ont été exportés vers huit pays différents. Go to Article
2 canonsGIAT DEFA de 30 mm (sauf versions N, D et B) - 125 coups par arme.
Externe
6 300 kg de charges (7 000 kg pour le 2000-9), incluant des missiles air-airR550 Magic II (toutes versions), Super 530D (2000 C), MICA (IR ou EM) (2000-5F) ; des bombes freinées ou guidées par laser et des missiles air-sol Apache ou de croisière SCALP-EG (2000 D) et le missile nucléaire ASMPA (2000 N)
Le Mirage 2000 est un avion de chasse conçu par la société françaiseDassault Aviation à la fin des années 1970. Bien que la formule à aile delta fasse penser au Mirage III des années 1960 et que le Mirage 2000 soit de taille comparable, il s'agit en fait d'un avion entièrement nouveau, avec une surface alaire plus importante, naturellement instable pour améliorer sa manœuvrabilité et équipé de commandes de vol électriques. Mis en service en 1984, le Mirage 2000 est principalement utilisé par l'Armée de l'air française qui en a reçu 315 exemplaires, tandis que 286 autres ont été exportés vers huit pays différents.
En 1972, l'Armée de l'air française lance le programme ACF (Avion de Combat Futur) pour lequel elle demande un avion bi-réacteur doté de Snecma M53 et avec une aile fixe, destiné à des missions de supériorité aérienne. Tout en préparant une réponse à cet appel d'offres, le constructeur Dassault Aviation lance dès l'année suivante, sur fonds privés, l'étude d'un avion monoréacteur à aile delta baptisé « Delta 2000 ». Le , le programme ACF est arrêté, pour des questions de coûts, et le gouvernement décide d'adopter à la place le projet du Delta 2000.
Quatre prototypes d'un avion de chasse monoplace (Mirage 2000C) sont commandés officiellement en 1976. Ils doivent être propulsés par un réacteur M53-2 de poussée de 7,5 tonnes, en attendant le M53-5 plus puissant (poussée de 9 tonnes) destiné aux avions de série. Le premier prototype fait son vol inaugural le . Le premier avion de série s'envole à son tour le , équipé du réacteur M53-5, et les livraisons à l'Armée de l'air française commencent l'année suivante. Le 2 juillet 1984, jour du cinquantième anniversaire de la création de l’Armée de l’air, la 2e escadre de chasse, stationnée à Dijon, fut la première escadre à recevoir le Mirage 2000. Les 37 premiers avions de série sont livrés avec un radar RDM (Radar Doppler Multifonction), car la mise au point du radar RDI (Radar Doppler à Impulsions) s'avère difficile. Il faudra finalement attendre 1987 pour que soient livrés les premiers exemplaires enfin équipés du radar RDI, et qui reçoivent également un réacteur M53-P2 encore plus puissant (9 700 kgp).
L'appareil hérite des souris mobiles[1], déjà présentes sur le Mirage III. Elle permettent de modifier le profil des entrées d'air du réacteur.
Le prototype de la version biplace d'entraînement (Mirage 2000B), entièrement financé par des fonds propres de Dassault Aviation, fait son premier vol le . Dès 1979, l'Armée de l'air française avait commandé une version biplace destinée à l'assaut nucléaire, et capable pour cela d'emporter le missile ASMP-A alors en développement. Désignée Mirage 2000N, elle dispose d'une structure renforcée pour voler à basse altitude et grande vitesse, ainsi que d'un système de navigation et d'attaque basé sur le radar Antilope V, doté d'un mode suivi de terrain qui permet la détection du terrain dans le plan vertical à 12 km et le vol en mode automatique ou manuel à 200 pieds (60 m) d'altitude et 600 nœuds (1 110 km/h). Les canons ont été supprimés, et les souris sont désormais fixes, limitant la vitesse à Mach 1,5. Le siège arrière est occupé par un Navigateur Officier Systèmes d'Armes (NOSA, équivalent du Warfare Systems Officer des pays anglophones). Le premier prototype du 2000N fait son vol inaugural le et la version est mise en service en 1988. Les 31 premiers exemplaires ne peuvent emporter que le missile ASMP, mais les avions suivants (standard 2000N-K2) sont capables de missions conventionnelles, avec un large éventail de bombes classiques, guidées par laser, anti-pistes, ou bien de missiles anti-radars, anti-navires, etc.
L'expérience opérationnelle fait apparaître le besoin d'une plus grande capacité en carburant et d'une plus grande capacité en mode air-air. À la suite d'un nouvel appel d'offres de la DGA, 37 Mirage 2000 C sont transformés en Mirage 2000-5. Cette nouvelle version intègre de nouvelles technologies et des fonctionnalités souvent dérivées de celles du Rafale, principalement le radar RDY multifonction capable de détecter 24 cibles simultanément et de suivre 8 cibles dont 4 en mode prioritaire, avec une capacité de détection en mode air-air portée à 130 km contre 120 km pour le RDI (110 km pour le RDM), l'ajout de quatre points d'emport MICA qui permettent de tirer jusqu'à six missiles en mode « tire et oublie », sans avoir recours à la liaison de données. Le Mirage 2000-5 est optimisé pour les opérations d'interception à haute altitude et à des vitesses supersoniques (Mach 2,2 à 15 000 mètres), avec son moteur SNECMA M53-P2, sa masse maximum au décollage est portée de 16,5 t à 17,5 t. Le Mirage 2000-5 possède un système interne et intégré de contre-mesures électroniques, comprenant un détecteur de menaces avec des lance-leurres électromagnétiques ou infrarouges.
Ce rétrofit a aussi permis de récupérer les 37 radars RDI remplacés par le RDY et de remettre à niveau les 37 Mirage 2000C qui avaient été livrés avec le radar RDM.
Deux versions légèrement différentes, appelées Mirage 2000-5 Mk.2 et Mirage 2000-9 et dotées de capacités multirôle (possibilité de configuration mixte air-air/air-surface), ont été dérivées du Mirage 2000-5 et commandées par la Grèce et les Émirats arabes unis (EAU) respectivement.
Versions
À l'origine développé pour être un avion d'interception et de supériorité aérienne, le Mirage 2000 a été ensuite commercialisé en différentes versions :
Mirage 2000B
Version biplace d'entraînement. Appareils stationnés sur la base aérienne d'Orange-Caritat. Sept RDI S5 en service au [2]:
Mirage 2000B S3, nos 501 à 514 : 14 biplaces équipés de radars RDM, de moteurs M53-5 et armés de missiles air-air R550 Magic II, de missiles air-air Super 530F ;
Mirage 2000B S4, nos 515 à 520 : 6 biplaces équipés de radars RDI J1-1 et de moteurs M53-5 ;
Mirage 2000B S4-2, nos 521 à 522 : 2 biplaces équipés de radars RDI J2-4 et de moteurs M53-5 (no 521) et M53-P2 (no 522) ;
Mirage 2000B S5, nos 523 à 530 : 8 biplaces équipés de radars RDI J3-13 et de moteurs M53-P2.
Mirage 2000C
Version utilisée pour la défense aérienne. Appareils RDI S5 encore en service pouvant, depuis 2016, embarquer 4 bombes. Ils sont stationnés sur la base aérienne d'Orange-Caritat :
Mirage 2000C (RDM) : version intérimaire équipée du radar RDM (le radar RDI prévu n'était pas encore disponible) et du moteur M53-5 ;
Mirage 2000C S1, nos 1 à 15 : équipés de radar RDM et armés de missiles air-air R550 Magic II et de 2 canons DEFA de 30 mm ;
Mirage 2000C S2, nos 16 à 19 : équipés de radars RDM à capacité « look down » (détection vers le bas) améliorée ;
Mirage 2000C (RDI) : version « définitive » équipée du radar RDI et du moteur M53-P2 ;
Mirage 2000C S4 : nos 38 à 48, équipés de radars RDI J1-1 et capables de tirer des missiles air-air Super 530D ;
Mirage 2000C S4-1 : nos 49 à 63, radars RDI J1-2 ;
Mirage 2000C S4-2 : nos 64 à 74, radars RDI J2-4 ;
Mirage 2000C S4-2A : passage au standard des Mirage 2000C S4, S4-1 et S4-2 avec un radar RDI J2-5 ;
Mirage 2000C S5 : nos 75 à 124, radars RDI J3-13 ;
Mirage 2000C S5-2C : Mirage 2000C S-5 mis à jour avec de nouveaux équipements ECCM(en) (contre contre-mesures électroniques).
Mirage 2000-5
Version d'abord uniquement destinée à l'exportation, l'Armée de l'air prend ensuite la décision de porter un certain nombre de ses Mirage 2000C à la norme 2000-5, et rentre ainsi dans le « club des Fox 3 » (Voir article sur Missile air-air : Fonctionnement du mode « Fox 3 » : exemple avec le Mirage 2000-5 équipé du radar RDY). Il dispose d'une avionique profondément rénovée, avec notamment un radar RDY (Radar Doppler Y), d'un viseur tête haute Thomson-CFS VEH-320, de commandes Hotas (en anglais : hands on throttle and stick : « mains sur manette et manche ») et de contre-mesures intégrées ICMS Mk.II. Les Super 530D sont remplacés par 4 MICA EM (missile d'interception et de combat aérien), plus petits et plus modernes, adaptés à l'utilisation en défense aérienne.
Mirage 2000-5F SF1-IR : Mirage 2000-5F SF1C avec la double capacité MICA-EM et MICA-IR ;
Mirage 2000-5F Vi : Intégration de la Liaison 16, permettant la transmission de données sécurisées sur le théâtre de guerre entre appareils de l'OTAN ; modules interchangeables entre les avions.
Mirage 2000-5 Mk2 : version polyvalente, dont le RDY dispose de deux nouveaux modes anti-navires permettant le tir de missiles AM39 Exocet, et d'un nouveau système de contre-mesures ICMS Mk.III. Cette version est basée sur un nouveau cœur système : l'EMTI développé par Thales et de nouvelles visualisations.
Mirage 2000-9
Version totalement polyvalente avec radar RDY-2 (15 % de portée supplémentaire comparé au RDY), EMTI (Ensemble Modulaire de Traitement de l'Information), pod de désignation laser, vendue aux Émirats arabes unis. Cette version est capable de missions air-air avec des capacités proches des 2000-5, air-sol avec des missiles Black Shaheen (version du SCALP-EG spécifique aux E.A.U.) et air-surface avec missiles Exocet, le tout avec ravitaillement en vol.
Version spécialisée dans la frappe nucléaire en service de 1988 à 2018, emportant le missile Air-sol moyenne portée amélioré (ASMPA), désormais remplacé par le Rafale dans ce rôle.
Version biplace air-sol d'assaut conventionnel tout temps spécifique à la France.
Mirage 2000E
Appareils réservés à l'exportation, avec possibilités de modifications de l'avionique suivant les clients, mais toujours autour du radar RDM.
Autres caractéristiques
Les autres caractéristiques sont les suivantes :
capacité en carburant de la version monoplace : 3 160 kg en interne, 4 150 kg avec le réservoir ventral de 1 300 L, 6 320 kg avec les réservoirs sous voilure de 2 000 L et 7 310 kg avec les trois réservoirs. Soustraire 60 kg à chacune des configurations pour la version biplace ;
temps sur zone à 150 NM de la base à 25 000 ft : 2 h 40 min ;
rayon d'action à Mach 0,8 et à une altitude de 15 000 ft avec trois réservoirs supplémentaires largués avant le combat : 830 nautiques avec 6 missiles air-air MICA ;
possibilité de ravitaillement en vol à l'aide d'une perche démontable ;
Pour comparer cet avion à d'autres appareils étrangers, il est important de noter l'évolution technologique majeur entre les premiers Mirage 2000C et les versions plus récentes tel que le Mirage 2000-5.
Ainsi les Mirage 2000C possèdent le radar RDI (radar doppler à impulsions) avec les premières capacités "look down, shoot down" pour un chasseur français et les missiles moyenne portée super530D et des missiles infrarouge à courte portée Magic II. Il s'agit donc d'un appareil destiné à de l'interception grâce à sa vitesse élevé et son taux ascensionnel de plus de 15 000 m/min en ordre de combat (2x1 530D + 2x1 magic II)
Les Mirage 2000-5, évolution des 2000C possèdent des capacités largement améliorés grâce à l’installation du nouveau radar RDY avec la capacité de verrouiller plus de 4 cibles simultanément et l'intégration des missiles MICA-EM/IR possédant une portée élargie, la capacité d'emporter plus de ces armes sous l'appareil (4x1 MICA-EM + 2x1 MICA-IR) et surtout la capacité des MICA-EM de posséder leur propre radar (fox3) et libérer le pilote de la nécessité de garder le radar verrouillé sur une cible, le rendant incapable de contrer une attaque ennemie ( 530D + RDI)
Les performances du Mirage 2000-5 le rapproche donc d'un avion de supériorité aérienne comme le F15C ou un avion multirole comme les versions modernes du F16 dans sa version 2000D.
La grande maniabilité de l’appareil grâce à sa stabilité "relaxé" et ses commandes de vol électriques (fly-by-wire) lui permet de tenir un combat tournoyant contre des avions réputés très maniables comme le Mig 29 Fulcrum ou encore les Su27/30. L'absence de poussée vectorielle et la tendance de l'aile delta à occasionner beaucoup de trainée aux fortes incidences le rendent cependant moins manœuvrable que des appareils plus sophistiqués comme le F22 ou le Su35.
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D'avril à août 2007, l'armée française envoie des Mirage 2000C ;
De janvier à mai 2010, 4 Mirage 2000C de l'Armée de l'air assurent la sûreté aérienne des pays baltes[5] ;
De mai 2011 à septembre 2011, l'armée envoie des Mirage 2000C ;
De décembre 2016 à janvier 2017, quatre Mirage 2000-5 effectuent 23 sorties d'urgence pour intercepter des avions militaires russes qui s'approchaient d'un peu trop près de l'espace aérien qu'ils avaient à surveiller[6].
contentieux gréco-turc en mer Égée : le , un Mirage 2000 grec abat un F-16turc au-dessus de la mer Égée[9]. À la suite d'une violation de l'espace aérien grec, les Mirage 2000 envoyés pour intercepter les intrus sont engagés en combat tournoyant par des F-16 turcs. L'un des Mirages tire alors un missile Magic II, atteignant un F-16D (biplace) qui s'écrase en mer. Un des pilotes du F-16 est mort, l'autre a pu s'éjecter et a été secouru par un hélicoptère grec. De toute la carrière du F-16, il s'agit de la seule perte occasionnée par un combat aérien.
conflit de Kargil (1999) : d'abord utilisés pour des missions de supériorité aérienne, les Mirage 2000 indiens sont ensuite modifiés localement afin de pouvoir effectuer des missions d'attaque au sol (qu'ils sont les seuls à pouvoir mener à ces altitudes)[10]. Au total, ces avions effectuent plus de 500 missions et larguent plus de 55 tonnes de bombes pendant ce conflit.
En août 2014, des Mirage 2000-9 émiriens basés en Égypte accomplissent deux raids aériens contre des groupes islamistes libyens lors de la Guerre civile libyenne de 2014.
Depuis 2014, 6 Mirage 2000-9 émiriens sont engagés dans la coalition contre l'EI en Syrie.
Lors de la guerre du Cenepa, les Mirage 2000 péruviens sont engagés dans des missions de supériorité aérienne et d'escorte. Suite aux restrictions budgétaires et dans l'incapacité à acheter des missiles Magic 2 et des Super 530 D, les Mirage 2000 ne sont équipés que de Magic 1.
Pays utilisateurs
La production de Mirage 2000 a été arrêtée en 2007 : 7 prototypes, 4 appareils de présérie et 601 de série — soit 612 machines au total — sont sortis des usines Dassault Aviation. Les derniers ont été livrés à la Grèce le .
124 Mirage 2000 C (nos 1 à 124) perçus entre et [14], parmi lesquels 37 portés au standard 2000-5F (nos 38 à 49, 51 à 59, 61 à 63, 65 à 74 et 76 à 78) entre et (35 en ligne le [2]) ;
30 Mirage 2000 B (nos 501 à 530) entre et (6 en ligne le )[2] ;
75 Mirage 2000 N (nos 301 à 375) entre et (23 en ligne le )[2].
Le retrait des 2000N débute le 21 juin 2018;
86 Mirage 2000 D (nos 601 à 686) entre et (67 en ligne le [15],[2]).
Plusieurs Mirage 2000 B et 3 Mirage 2000 N servent en sus en 2018 au DGA Essais en vol[16]
10 Mirage 2000 C (nos 13, 15, 21, 22, 25, 29, 32, 34, 35 et 36) et 2 Mirage 2000 B (nos 502 et 513) achetés d'occasion à la France, qui ont été livrés en 3 lots de 4 exemplaires en 2006, 2007 et 2008. Désignés localement F-2000, ces avions sont au standard RDI-S4 et motorisés en M53-5. Ils ont été retirés du service fin 2013[17].
30 Mirage 2000 EAD/RAD/DAD sur les 36 précédents ont été portés au standard « -9 », tous les monoplaces devenant RAD ;
20 Mirage 2000-9 RAD monoplaces (nos 719 à 730 et 753 à 760) ;
12 Mirage 2000-9 DAD biplaces (nos 707 à 710 et 761 à 768) ;
En 2009, 62 Mirage 2000-9 ont été livrés. Il avait été envisagé qu'ils puissent être repris par la France et revendus sur le marché international de l'occasion, en échange de l'achat de 60 Rafale sur la période 2012-2014[18].
Un contrat de modernisation des 49 Mirage 2000 H/TH indiens restants a été signé en juillet 2011 pour les porter au standard I/TI. Il consiste en une mise à jour complète de l'électronique embarquée (intégration de cinq systèmes de visualisation, nouvelle liaison de données, radar RDY-3, système de navigation TOTEM, suite de guerre électronique ICMS Mk4, nouveau système IFF) et des systèmes d'armes (capacité de tir MICA notamment), destinée à prolonger la vie opérationnelle des appareils d'une vingtaine d'années. Deux appareils sont modifiés en France, au Centre d'Essais en Vol de Dassault Aviation, à Istres. Le premier appareil modernisé en France a effectué son premier vol le 5 octobre 2013 et a été réceptionné par les forces aériennes indiennes le 25 mars 2015[19],[20]. Les autres appareils sont pris en charge localement par Hindustan Aeronautics Ltd (HAL). Ce contrat est divisé en plusieurs lots, dont environ 1,4 milliard d'euros pour rénover les cellules (1 milliard d'euros pour Thales et 400 millions pour Dassault Aviation), 900 millions d'euros pour 500 missiles MICA (MBDA) et des kits de lancement (Thales et l'Indien HAL)[21].
: un Mirage 2000-9EAD (2052) s'écrase dans le désert entre Liwa à Al-Aïn et la base aérienne Al Dhafra durant un vol d'entrainement, le pilote est tué[23].
: un Mirage 2000-5 (2052) s'écrase au Yémen (Gouvernorat d'Aden, district de Al-Burayqah) durant une mission de combat lors de l'Opération Restoring Hope, vraisemblablement en raison d'un problème technique. Les pilotes sont tués[23].
Le , deux Mirage 2000C no 50/5-NK et no 60/5-NP de l'escadron de chasse 15, s'écrasent (collision en vol?) dans la mer Méditerranée au large de la base aérienne 126 Solenzara en Corse ; le commandant D. Pujol et le commandant Hartel parviennent à s'éjecter[24] ;
Le , le Mirage 2000C no 10/2-LB de l'escadron de chasse 3/2 s'écrase à Dijon ; le pilote est tué[24] ;
Le , le Mirage 2000N no 321/4-BJ de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette entre collision avec des mouettes qui ont été ingérées par les entrées d'air ce qui causa une panne moteur à 500 ft (environ 150 m d'altitude); à Fontiès-d'Aude proche de Carcassonne ; le pilote et le passager parviennent à s'éjecter ; le pilote est sérieusement blessé[24] ;
Le , le Mirage 2000N no 328 de l'escadron de chasse 3/4 Limousin entre en collision avec un hélicoptère de la Marine au-dessus du département du Puy-de-Dôme ; le bilan est de dix morts : les huit occupants de l'hélicoptère, qui s'est écrasé sur la commune de Cros, et les deux occupants du Mirage, qui a continué à voler quelques instants pour aller s'écraser près du lac de Montcineyre[25] ;
Le , le Mirage 2000N K2 no 352 de l'EC 02.003 Champagne, basé à Nancy, en patrouille avec 3 autres 2000, percute le mont Chapeloune à 2 km à l'ouest du Puy Mary dans le Cantal ; les deux membres d'équipage, le commandant Olivier Festas, pilote et chef de l'EC 02.003 (leader de la Patrouille de France en 1990), et le lieutenant Nicolas Rachwalski, meurent dans le crash ;
Le , le Mirage 2000N no 324, se présente en courte finale à Istres, les deux membres d'équipage s'éjectent à la suite d'une collision aviaire, moteur défaillant ; l'avion poursuit sa trajectoire et s'écrase dans l'enceinte de la base. Après cinq ans de tergiversations et quinze mois de chantier à l'AIA Clermont–Ferrand, échange de la voilure, des trains et réparation de la partie inférieure du fuselage, l'avion est remis en vol le ;
Le , le Mirage 2000D no 608 3-XB de la base de Nancy-Ochey subit une défaillance de calculateur de réacteur. Les pilotes réussissent leur éjection ;
Le , deux Mirage 2000D de la base de Nancy-Ochey se heurtent en vol de nuit en circuit de piste ; l'un des avions (no 633 3-JT), la dérive arrachée par le choc, s'écrase dans la forêt de Maron ; les deux pilotes réussissant à s'éjecter ; l'autre avion (no 646 3-IC) parvient à se poser ;
Le , le Mirage 2000B no 511/5-OR de la base aérienne 115 Orange-Caritat s'écrase en bout de piste lors d'un entraînement en vue d'une démonstration de voltige aérienne ; les deux membres d'équipage se sont éjectés à temps[26] ;
Le , le Mirage 2000D no 656/33-LH de l'escadron de chasse 4/33 Vexin s'écrase à Djibouti ; l'avion a percuté le sol lors d'un entraînement au bombardement nocturne, entraînant la mort des deux membres d'équipage[27] ;
Le , le Mirage 2000D no 622 de l'escadron de chasse 3/3 Ardennes est accidenté à N'Djaména (Tchad) lors d'un vol d'entraînement. Un oiseau a été happé par le réacteur lors du décollage, entraînant une sévère perte de puissance moteur ; le pilote a cependant réussi à faire demi-tour, il largue ses bidons, et pose l'avion. Celui-ci finit sa course par une sortie de piste à faible vitesse. Le principal dégât est l'arrachage de la ferrure du vérin de contrefiche avant sous les pieds du pilote. L'avion sera réparé par l'AIA Clermont -Ferrand[28] ;
Le , l'équipage du Mirage 2000D no 621/3-JG de l'escadron de chasse 2/3 Champagne est contraint à l'éjection lors d'un vol d'entraînement nocturne à basse altitude car l'avion est devenu incontrôlable ; le Mirage s'écrase dans une zone inhabitée de la commune de Mas-Saint-Chély[29] ;
Le , la perche du Mirage 2000N no 318/4-BP de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette se brise lors d'un entraînement au ravitaillement en vol, et les débris endommagent le réacteur, qui prend feu ; le pilote déroute l'avion au-dessus de la Méditerranée, l'équipage s'éjecte et l'avion s'abîme en mer. Les deux pilotes sont légèrement blessés[30] ;
Le , les deux Mirage 2000-5F no 53/2-FA et no 72/2-EE de la base aérienne 102 Dijon-Longvic se heurtent en vol près de Nancy ; un des pilotes est contraint de s'éjecter à la suite de la collision, et son appareil s'écrase au sol ; l'autre pilote a pu regagner la base de Saint-Dizier et se poser[34],[35] ;
Le , le Mirage 2000D no 684/3-IW s'abîme en mer au large de la Corse, à cause d'une collision avec un oiseau, semble-t-il ; les deux membres d'équipage peuvent s'éjecter et sont sains et saufs ; l'avion, habituellement basé à Nancy-Ochey, était déployé temporairement sur la base aérienne 126 Solenzara[36] ;
Le , le pilote du Mirage 2000-5F no 69/2-FE de la base aérienne 102 Dijon-Longvic est contraint de s'éjecter à la suite d'un problème technique sur son avion, qui s'est écrasé sur un local technique de la SNCF sans faire de victime[37] ;
Le , un Mirage 2000N no 337 de la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur heurte en vol un avion de tourisme léger lors d'un vol d'entraînement à la navigation à vue ; l'avion de tourisme s'écrase au sol et son pilote est tué ; bien qu'endommagé, le Mirage 2000 réussit à regagner un terrain pour se poser[40] ;
Le , lors d'une mission d'entraînement, l'équipage du Mirage 2000N no 315/4-BF de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette, basé sur la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur, a été contraint à l'éjection à la suite de l'arrêt de son réacteur ; cet arrêt a été causé par l'ingestion d'un panier de ravitaillement en vol ; après que les pilotes ont écarté l'avion de zones habitées, il s'abîme en mer au large de l'estuaire de la Gironde[41],[42] ;
Le vers 21 h 20, au cours d'un vol d'entraînement, le Mirage 2000N no 309 / 116-AO non armé de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette, basé à Luxeuil-Saint-Sauveur, disparaît des radars au-dessus de la Creuse ; le capitaine Xavier Cazalbou, pilote, et le lieutenant Nicolas Papadacci-Stéphanopoli, navigateur officier système d'armes, meurent dans l'accident[45] ;
Le , le Mirage 2000D no 612 (voir photo) de la base de Nancy-Ochey s'écrase en Afghanistan, à 5 km à l'ouest de Farâh ; le pilote et le navigateur ont pu s'éjecter et sont sains et saufs[46] ;
Le , le Mirage 2000C no 79/115-LE de l'escadron de chasse 2/5 Île-de-France a été percuté en vol par un avion d'entrainement L-39 Albatros ZA des Forces armées lituaniennes près de la base de Zokniai, au nord de la Lituanie[47],[48] ; l'appareil a pu rejoindre la base de Siauliai, où l'escadron stationne, tandis que les deux occupants de l'appareil lituanien ont été contraints de s'éjecter ; l'escadron composé de quatre Mirage 2000C assure la surveillance aérienne des États baltes pour le compte de l'OTAN dans le cadre de l'opération Baltic 2011 ;
Le , le Mirage 2000-5F no 73, appartenant à la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur, s'écrase près de Montcourt dans la Haute-Saône ; alors que le pilote participait à un exercice d'entraînement à basse vitesse et basse altitude, une défaillance moteur serait survenue à la suite d'une absorption de volatile ; le pilote a alors appliqué la procédure de sécurité en vidant et larguant ses réservoirs avant de trouver un espace sécurisé pour faire s'écraser son appareil ; le pilote a été légèrement blessé à la jambe[51] ;
Le , le Mirage 2000B no 526 de la base d'Orange, en mission d'entraînement, s'écrase sur la commune de Viens (Vaucluse) ; ses deux pilotes sont retrouvés sains et saufs après s'être éjectés[54] ;
Le , les Mirage 2000D no 651 et 669 sont détruits au sol lorsqu'un F-16D grec s'écrase au décollage à Albacete, pendant un exercice de l'OTAN[55]. Le pilote et la navigatrice d'un des deux appareils, appartenant à l'escadron de chasse 1/3 Navarre et qui étaient déjà installés à bord, font partie des neuf personnes tuées au sol[56].
Le un Mirage 2000D de l'escadron de chasse 1/3 Navarre, parti de sa base de Nancy-Ochey, s'écrase à la limite des départements du Jura et du Doubs[58]. Le lendemain soir, la ministre des armées Florence Parly annonce que des restes du pilote et de la navigatrice ont été retrouvés[59], ce qui signifie qu'ils n'ont pas pu s'éjecter. La boite noire est trouvée le surlendemain mais n'indique pas immédiatement de cause pour l'échec de ce vol en rase-motte.
De 1990 à 2007, la Grèce a perdu une quinzaine de ses Mirage 2000 lors de différents accidents ; on signalera en particulier la collision de deux avions lors d'un combat simulé le 1er septembre 2004 (un Mirage perdu, l'autre endommagé mais ayant pu se poser)[60].
le , un Mirage 2000 de la 331 MPK s'écrase durant la phase d'approche en raison d'une panne moteur ; BA Tanagra ; le lieutenant-colonel A.Tzanavaras[24] ;
le , un Mirage 2000 EG no 246 de la 114 PM[24] s'écrase après le décollage ; BA Tanagra ; le lieutenant Nikos Martidis s'éjecte ;
le , un Mirage 2000 EG de la 331 MPK s'écrase ; le pilote G. Kormentzas s'éjecte[24] ;
le , un Mirage 2000 EG no 238 de la 332 MPK et un F-16 Falcon entre en collision en vol durant un exercice au large de l'île de Skyros ; le pilote D. Bratsios s'éjecte ; le pilote du F-16 est tué[24] ;
le , un Mirage 2000 no 225 s'écrase en mer en raison d'une panne mécanique au large de l'île d'Andros ; l'officer pilote Lakides s'éjecte ; secouru sur son canot de sauvetage[24] ;
le , un Mirage 2000EG no 244 de la 332 MPK s'écrase ; au large de l'île de Skyros ; pilote disparu[24] ;
le , un Mirage 2000EG no 210 (C/n 69) de la 332 MPK[24] s'écrase en mer durant une approche à très base altitude ; au large de l'île de Skyros ; le pilote est tué durant l'éjection ; le Mirage a été récupéré ;
le , un Mirage 2000EG no 223 (C/n 244) de la 331 MPK s'écrase en raison de la panne des systèmes hydraulique et électrique ; proche d'Oropos ; le pilote s'éjecte mais est tué[24] ;
le , un Mirage 2000EG no 228 de la 332 MPK s'écrase[24].
le , un Mirage 2000BG no 203 s'écrase en mer à l'ouest de Chios après une panne moteur, les pilotes s'éjectent[23].
le , un Mirage 2000EG no 224 s'écrase en mer à 20 milles nautiques au nord de Skyros après une collision avec un autre Mirage 2000 no 236 lors d'un combat d'entraînement, le pilote s'éjecte[23].
le , un Mirage 2000EG no 241 s'écrase sur le Mont Ptoon à 20 milles nautiques au nord de la base aérienne de Tanagra durant une tentative de retour à la base après un problème technique au décollage, le pilote est tué[23].
le , un Mirage 2000EG no 222 percute une montagne à proximité Golfe d'Eubée peu après le décollage, le pilote s'éjecte[23].
le , un Mirage 2000BG no 204 s'écrase au sud de l'île de Samos durant un exercice à base altitude en raison de la perte de puissance du moteur, les pilotes s'éjectent[23].
Les accidents suivants ont été enregistrés au sein de l'Indian Air Force :
le , un Mirage 2000 s'écrase ; le Squadron leader Gill s'éjecte ; Gwalior[24] ;
le , un Mirage 2000H no KF-102 indien s'écrase lors d'une démonstration de voltige, pendant le défilé annuel de l'Indian Air Force ; le pilote, Wing commander Ramesh "Joe" Bakshi et deux personnes au sol sont tués[61],[24] ;
le , un Mirage 2000 s'écrase à proximité Maharajpur AFS à Gwalior ; le Flight lieutenant S.Kumar s'éjecte[24] ;
le , un Mirage 2000 s'écrase à entre Bhopal and Gwalior ; le pilote s'éjecte ;
le , le Mirage 2000TH Vajra s'écrase juste après le décollage, vraisemblablement en raison d'un problème technique ; il était engagé dans un exercice commun avec des appareils de la Singaporean Air force ; les pilotes s'éjectent ;
le , un Mirage 2000 indien s'écrase lors d'un vol d'entraînement de nuit ; le pilote meurt dans l'accident, qui est alors le quatrième impliquant un Mirage 2000 à survenir dans ce pays[62] ;
le , un Mirage 2000 biplace indien s'écrase peu après le décollage, à la suite d'un problème moteur ; les deux pilotes s'éjectent et sont sains et saufs[63] ;
le , onze jours après le précédent, nouveau crash d'un Mirage 2000 biplace indien ; les deux pilotes s'éjectent[64] ; à la suite de ce nouvel accident, les Mirage 2000 indiens sont temporairement interdits de vol pour vérifications, et ne reprennent leurs vols qu'à la fin du mois d'avril 2012[65].
le , un Mirage 2000TI s'écrase au décollage depuis l'usine HAL de Bangalore, les deux pilotes s'éjectent mais par manque d'altitude retombent dans le brasier, et décèdent à l’hôpital[66].
en octobre 1999 un 2000-5DI s'abîme en mer à la suite d'une collision aviaire. Les deux occupants s'éjectent et sont récupérés sains et saufs
en décembre 1999, un pilote de 2000-5EI se tue dans le crash de son avion
en , un 2000-5DI s'abîme en mer et cause la mort de son équipage. Taïwan a temporairement interdit de vol ses Mirage 2000, pour inspection par des ingénieurs français
en novembre 2002, c'est un autre biplace qui prend feu au sol. Les deux aviateurs sont saufs.
en 2012 un pilote taiwanais se tue en France lors de sa formation, Taïwan a temporairement interdit de vol ses Mirage 2000, pour protestation et demande d'explications.
: un Mirage 2000-5 s'écrase en mer, les deux pilotes s'éjectent[23]
: un Mirage 2000-9D s'écrase en mer, les deux pilotes s'éjectent[23]
: un Mirage 2000-5 s'écrase dans les eaux de la mer de Chine orientale, 34 minutes après avoir décollé. La raison de la disparition est toujours inconnue, le capitaine Ho Tzu-yu[67] et son avion n'ont toujours pas été retrouvés[68]
Marquages et unités françaises
Mirage 2000 escadron 1/2 « Cigognes ».
Mirage 2000C escadron 2/5 « Île-de-France ».
Mirage 2000D escadron 3/3 « Ardennes ».
Mirage 2000N escadron 1/4 « Dauphiné ».
Mirage 2000C RDI escadron 2/12 « Picardie ».
Mirage 2000B escadron 1/12 « Cambresis ».
Mirage 2000N escadron 3/4 « Limousin ».
Mirage 2000C escadron 1/5 « Vendée ».
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Dans la culture populaire
Le Mirage 2000 est mis en scène dans les jeux vidéo et autres simulateurs suivants :